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Mes carnets d’écriture (2/2)
25 juillet 2021


Vous l’aurez compris en lisant le premier Article sur le sujet : j’utilise des carnets. Bien que j’aie su très vite qu’ils me seraient nécessaires, le plus compliqué fut de trouver un format qui réponde à mes besoins. Et j’ai eu de la chance, car j’ai rapidement trouvé celui qui me correspondait le mieux.

Pourquoi celui-là ?

Mon objectif principal était de dénicher un carnet pratique !
En tant qu’enseignante, j'étais en contact régulier avec tout type de fournitures scolaires, j’ai donc facilement identifié ce qu’il me fallait. J’ai ainsi choisi les carnets que vous voyez en photo.

  • Format A5 : pour écrire n’importe où et aisément transportable ;
  • À spirales : ce qui permet de le replier sans problème ;
  • Couverture souple, mais solide, ce qui n’est pas négligeable pour un outil souvent manipulé ;
  • Comportant des lignes : critère indispensable à mes yeux pour garder un semblant d’ordre tout de même, mais sans interlignes, ce qui le rend agréable à relire ;
  • Papier blanc, épais (l’encre ne traverse pas) et sur lequel les mines de stylos glissent facilement (j’écris très vite !) ;
  • Petit cadre en haut de chaque page pour la date et le titre.


    • Et en pratique, comment je m’en sers ?

    Chaque fois que je dois écrire quelque chose dans un carnet, j’inscris d’abord la date, puis le titre comme «Scène à intégrer» ou «Dialogue pour le chapitre 8». Puis, je note en vrac ce qui avait besoin d’être couché sur le papier avec un stylo noir ou bleu. S’il y a des fautes, que c’est mal écrit ou même brouillon, peu importe. C’est un outil de travail avant tout ! Et je peux vous assurer que pour une maniaque comme moi, c’est se faire violence parfois ! Par contre, il faut tout de même pouvoir se relire.




    Ensuite, quand je me mets à travailler sur mon ordinateur, j’ouvre les fichiers nécessaires, je prends des documents en version papier, ainsi que le carnet correspondant. Je vérifie si j’y ai noté quelque chose à intégrer depuis la fois précédente. Si c’est le cas, je retranscris informatiquement son contenu. Pour être sûre de ne pas revenir dessus, je rajoute un «OK» avec un stylo vert ou rouge sur le côté, j'écris la date à laquelle cette retranscription a été faite et je barre le tout d’un trait fin. Si je rejette cette idée, je procède de la même manière, mais avec un «NON».



    Ainsi, mon carnet devient un outil à part entière. Dans l’utilisation que j’en fais, il ne se substitue pas à mon ordinateur ni à mes documents numériques, il intervient en complément et m’aide réellement dans mon travail d’écrivaine.
    Alors, même si je suis persuadée que les outils numériques sont indispensables et offrent un gain de temps, je continuerai à faire partie de la «team carnet» !

    J’espère que ces deux articles vous auront plu et permis d’en apprendre plus sur ma façon de fonctionner.
    À très bientôt pour un autre billet !



    © Suzanne C. Wery, 2021 – Toute reproduction ou représentation de cet article sans le consentement de l’auteure est interdite par la loi sur le code de la propriété intellectuelle.