Suzanne C. Wery

Petit exercice d'écriture
30 août 2021

À l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai probablement pas le bagage nécessaire pour vous donner des conseils techniques en matière d’écriture, en tout cas je n’ai pas encore la prétention de pouvoir le faire. Néanmoins, il y a petit exercice dont je voulais vous parler.

Une idée originale

Il y a deux ans, j’ai eu la chance de «rencontrer» Céline David. En cherchant des informations sur l’autoédition, je suis tombée sur son blog. À l’époque, elle y racontait son parcours d’auteure autoéditée et y dispensait de nombreux conseils. Conseils qui m’ont été utiles, notamment les articles techniques sur la mise en forme d’un manuscrit et leur publication sur Amazon. Nous avons échangé à plusieurs reprises pour partager nos petites expériences. Et j’en garde un très bon souvenir.

L’an dernier, avant qu’elle ne quitte les réseaux sociaux, elle avait lancé un défi aux auteur(e)s sur Twitter : les éphémères. Et je dois dire que je trouve l’idée à la fois originale et très stimulante. Je crois que c’est un exercice à pratiquer sans modération pour les écrivain(e)s en devenir ou ceux/celles qui souhaitent progresser encore.

Le principe du défi

Tirer un mot au sort dans le dictionnaire, puis construire une histoire autour de celui-ci. Une seconde contrainte s’ajoute puisqu’il ne faut pas dépasser les 100 mots au total.

Comme le disait très joliment Céline David : « 1 mot tiré dans le dictionnaire + 99 mots de mon imaginaire = 100 mots d’une histoire éphémère ».

Intérêt de ce travail ?

Personnellement, c’était la première fois que je tentais ce type d’exercice et que je publiais également des écrits sur mon fil Twitter. Ce fut donc une expérience inédite dont les bienfaits sont multiples.

Tout d’abord, le défi stimule l’imagination d’une façon peu commune. En effet, il ne s’agit pas d’idées spontanées qui émergeraient de vous-même, mais d’une direction que l’on vous impose.
Ensuite, devoir se limiter à 100 mots tout en proposant une histoire construite est un challenge, car pouvoir produire un récit cohérent en si peu de caractères demande un réel travail de fond. Il faut à la fois faire preuve de capacité de synthèse, mais aussi pouvoir mobiliser toute la palette des synonymes à votre actif de sorte à rester dans le cadre !
Sans oublier la motivation principale de l’écrivain : susciter de l’émotion en réussissant à livrer une fin originale, inattendue ou surprenante à vos lecteurs.
Et puis, on ne peut nier que c’est également l’occasion de découvrir ou de faire découvrir des mots peu connus de la langue française.

J’espère que cet article vous aura plu et donné envie de tenter l’expérience.
Pour lire des exemples d'histoires éphémères, c’est par ici.
Merci pour votre visite et à bientôt.

PS : Céline, si tu lis ces lignes, j’espère que tu vas bien et qu’on se recroisera un jour.