Suzanne C. Wery |
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Il y a un mois, j’évoquai sur le blog ma participation à mon premier salon du livre et ma difficulté à me sentir légitime parmi les autres auteurs présents. Aujourd’hui, j’ai l’occasion de développer ce sentiment qui me poursuivait jusqu’à récemment. « Le syndrome de l’imposteur » : pourquoi ? Écrire n’est pas mon métier. C’est une passion, une envie, un besoin. Je n’ai pas fait d’études littéraires et je lis très peu. Quand ma trilogie s’est imposée à moi, il y a quelques années, j’ai conservé ce projet caché pendant des mois. Même mon mari ignorait son existence. Il m’a fallu deux ans pour l'avouer à mes parents, et trois de plus pour en parler au reste de ma famille. Une partie de moi appréciait de garder ce jardin secret pour moi seule, mais je crois aussi que je ne me sentais pas suffisamment légitime. C’était très gênant de l'évoquer autour de moi. Un exemple : je me souviens de mon état de stress la première fois que j’ai proposé mes marque-pages promotionnels dans une bibliothèque ! Les conseils littéraires : Je fais de belles rencontres sur Twitter et j’ai plaisir à voir évoluer les projets des personnes que je suis. Grâce à elles, je me sens comprise et moins isolée. Je me retrouve dans les doutes, les questionnements et les émotions des autres auteurs. Mais lorsqu’on est sensible et perfectionniste, on a parfois du mal à entendre certains propos. Des écrivains, expérimentés ou non, dispensent leurs conseils sur internet. C’est très louable de leur part et une aide précieuse pour ceux qui sont en demande. J’admire leur travail et j’apprends également à leur contact. Toutefois, il m’est difficile de lire certains avis : combien de fois me suis-je dit ? : « Encore un truc qu’il ne fallait pas faire et que tu as fait ». Par moments, j’en ris. Parfois, cela m’agace. Tout dépend de mon humeur. Bien que je note certains points afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs, c’est culpabilisant de lire la plupart des recommandations. Je ne regrette donc pas d’avoir attendu la fin de mes corrections pour être présente sur les réseaux, car sincèrement, si j’avais tenu compte de tous les conseils que j’ai vus, mon roman serait sorti dix ans plus tard ! Et heureusement que j'arrive à faire la part des choses, sinon je crois que je me serais découragée plus d'une fois ! Le déclic ? Je savais pertinemment que le meilleur moyen de promouvoir mon roman était d’en parler autour de moi. Alors, après des semaines de réflexions, j’ai fini par "élargir le cercle". Ce fut une décision difficile à prendre, pour diverses raisons, mais qui m’a permis d’apprendre à parler de mes écrits, de mes projets, en d'autres termes, à assumer ! Et depuis, je dois dire que j’ai progressé. Je n’ai plus peur d’évoquer l’écriture, de me présenter en tant qu’auteure autoéditée. Je ne dis pas que c’est facile, mais je me sens plus à l’aise en tout cas. Le fait d’avoir été acceptée dans une société d’écrivains y a également été pour beaucoup. Et le temps fera le reste, en plus d’autres expériences (salons, rencontres, etc.). Chaque fois que le doute s’insinue à nouveau en moi, je me rappelle mon mantra « la vie est courte » ou bien les encouragements de proches admiratifs de ce que j'ai osé faire. Mon message aujourd’hui : J’ai décidé d’assumer. D’assumer que je lis peu, que j’ai tout fait moi-même, que je me suis jetée dans la gueule du loup avec une trilogie ! Bien sûr que je fais de mon mieux dans tout ce que j’entreprends, et notamment pour proposer un texte de qualité, par respect pour mes lecteurs. Mais j’essaie avant tout de me faire plaisir. Je n’ai peut-être pas suivi les codes, je n’entre pas dans le moule, je ne vendrai sûrement pas des millions d’exemplaires. Peu m’importe ! Mon roman, je le tiens entre mes mains tous les jours. J’ai pu partager ma passion avec des personnes intéressées et qui me soutiennent. J’ai réalisé un de mes rêves. C’est tout ce que je voulais. Aujourd’hui, je n’ai pas plus honte de le dire : je suis auteure ! Alors, n’oubliez pas : écrivez, rêvez et profitez de la vie ! |
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