Suzanne C. Wery |
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Pourquoi SCW ? J’hésitais depuis longtemps à évoquer mon nom de plume, mais je ne vois pas pourquoi je devrais en avoir honte, bien au contraire. Certains s’étonnent que l’on souhaite publier ses textes sous un autre nom que celui attribué à notre naissance. Personnellement, c’est un choix qui me ravit chaque jour. Écrire était un rêve de longue date et bien des années avant de travailler sur mon premier roman, je m’étais toujours dit que je prendrais un pseudonyme si j’y parvenais enfin. Et j’avais décidé que j’écrirais sous le prénom de Suzanne depuis très longtemps. Lorsque j’ai commencé à rédiger les premières scènes de ma trilogie et à envisager d’éditer mes ouvrages, j’ai commencé à réfléchir plus sérieusement à cette idée. Il m’a fallu peser le pour et le contre. D’un côté, je voulais assumer ce projet dont j’étais fière ; d’un autre côté, je voulais rester fidèle à celle que j’étais, c’est-à-dire quelqu’un qui n’a pas forcément besoin d’être dans la lumière. Encore enseignante à la sortie de la première édition du tome 1, il paraissait plus judicieux de publier de façon à préserver ma vie personnelle, de sorte que les élèves ne puissent pas, par le plus grand des hasards, tomber sur mes écrits. Je souhaitais séparer ces deux pendants de ma vie et je ne regrette absolument pas.
En revanche, il me fallait un nom de plume que je pourrais assumer fièrement et qui aurait une signification importante pour moi. C’était une évidence.
J'ai donc gardé ma première idée en prenant le prénom de Suzanne en hommage à l’une de mes grand-mères. J’ai rajouté le deuxième prénom de Catherine, que j’abrège avec
le « C. », pour ma mère. Et le nom de Wery est en lien avec mon véritable nom de famille. C’est ainsi que j’ai réussi à trouver une identité qui rendrait hommage à mes origines.
Mais ce n’est pas tout. Les initiales de ce nom, que j’ai décidé de mettre en avant sur mon logo, font référence à un mantra en anglais que j’essaie d’appliquer depuis dix ans :
Il n’y a là aucune connotation religieuse à mes yeux, mais à l’époque, c’est une philosophie de vie qui m’a aidée à aller mieux et qui me plaît toujours autant. Pour me rappeler ces sages paroles au besoin, j’ai d’ailleurs fait graver une gourmette avec ces initiales. Quand je me suis rendu compte que je pouvais combiner un nom qui m’était cher à une symbolique importante pour moi, j’étais aux anges. Ce nom de plume me correspondait en tous points. Malgré ce que je lis souvent : cela ne m’empêche aucunement de m’assumer en tant qu’auteure. Je ne me cache pas derrière ce pseudonyme, bien au contraire. D’ailleurs, à bien y penser, ceux et celles qui jouent à des jeux vidéo ne trouvent pas cela étrange. Quand j’utilise mon gamertag, je suis tout autant moi-même. Quand je ris aux blagues de mes coéquipiers, quand on partage notre journée en discutant au micro. Tout ceci est bien réel ; ces échanges sont sincères et je suis moi-même avec eux. Et c’est exactement la même chose quand je me présente en tant que Suzanne. Je suis justement moi-même. Bien plus que si je publiais sous mon nom de naissance. Maintenant, je ne suis plus la petite fille craintive d’autrefois. Celle qui angoissait de prendre la parole et qui rougissait chaque fois qu’elle s’exprimait en public. Je ne suis plus celle dont on se moquait à l’école, celle qu’on harcelait parce que trop timide et trop studieuse. Je ne suis plus la suiveuse, qui avait peur de donner son avis parce qu’elle croyait que cela l’empêcherait de se faire des amis. Je ne suis plus celle qui cachait ses passions, celle qui choisissait la raison plutôt que le cœur. Aujourd’hui, je suis celle qui ose prendre des risques, celle qui assume ses idées, celle qui dit ce qu’elle pense, peu importe ce que cela me coûte. Je suis celle qui a démissionné pour devenir auteure, celle qui se met à nue dans ses histoires, celle qui ne se laisse plus marcher sur les pieds. Je suis enfin moi. Alors, tant pis pour ceux qui critiquent ce choix, c’est le mien !Je ne suis peut-être pas Iron Man, mais je suis Suzanne C. Wery. Et j’adore ça !
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