Suzanne C. Wery

S'autoéditer : Ton site web
11 mars 2025

Je ne suis pas une spécialiste de l’autoédition ou du marketing, mais j’estime qu’avoir un site web auteur est le minimum pour paraître professionnel auprès des lecteurs.
Soyez honnêtes, quelle que soit l’entreprise à laquelle vous avez affaire, on se réfère tous aux informations dispensées sur le web. Que ce soit pour trouver des avis, une adresse de contact ou la liste de produits vendus, je crois que c’est la base.
Aussi, si vous souhaitez vous lancer en tant qu’autoédité, je vous recommande fortement de soigner cette vitrine.

Pour ma part, j’ai opté pour un site web « fait-maison », car j’ai la chance d’avoir un époux qualifié dans ce domaine, mais tu trouveras des offres très intéressantes pour avoir un site web ergonomique. Tu peux aller voir du côté de Wordpress, par exemple. Le prix pour un nom de domaine est inférieur à 15 euros par an. Tu seras certainement limité en ce qui concerne l’espace de stockage, mais cela te permettra d’avoir une présence sur le web pour tes lecteurs et d’éventuels professionnels du Livre. Ces sites clés en main ont l'avantage de disposer d'éditeurs de site web facile à prendre en main, contrairement au mien !

Au même titre que tes ouvrages autopubliés doivent respecter certaines règles, ton site Internet devra contenir quelques informations obligatoires.
En effet, tout comme tes livres, un site web doit comprendre des mentions légales.
Pour connaître les données à faire figurer sur cette page importante, voici un lien du gouvernement : France Num - Mentions légales d'un site Internet.

🔎 Les CGU ou Conditions Générales d’Utilisation ne sont pas obligatoires, mais peuvent s’avérer très utiles pour limiter tout risque. Pour simplifier, il s’agit des règles d’utilisation de ton site web. Elles contiennent notamment les informations relatives à l’utilisation des données, à la responsabilité et à la propriété intellectuelle.

🔎 Les CGV ou Conditions Générales de Vente régissent tes relations commerciales et sont obligatoires du moment que tu vends tes livres sur ton site web. Si tu ne les vends qu’en salon, la loi n’est pas très explicite à ce sujet, mais je conseille d’en avoir également. En cas de litige avec un client, tu pourras t’y référer. D’ailleurs, on en reparlera plus loin dans l’article, mais tu devras de toute façon donner accès à l’adresse de ton médiateur à la consommation, donc autant le noter dans tes CGV.
Aide à la rédaction des CGV sur le site du France Num : France Num - Aide pour rédiger des CGV.
Sur Instagram, Marine, juriste, dispense ses conseils avisés et les partage aussi sur son site Internet. Voici un lien qui reprend de façon claire, la différence entre CGV et CGU : La Plume du Droit.

Tu es autoédité, mais tu as opté pour les deux statuts, soit artiste-auteur et micro-entrepreneur pour tes activités accessoires, alors voici le lien officiel pour les mentions à faire figurer sur un site professionnel : Site professionnel - Obligations.
Personnellement, en tant qu’artiste-auteur imposé en micro-BNC, je me considère aussi comme Entrepreneur Individuel.

L’année dernière, un collègue avisé à attirer notre attention sur une obligation légale peu connue des auteurs vendant leurs propres livres : tout professionnel doit pouvoir donner les coordonnées d’un médiateur de la consommation en cas de litige avec un client.
Voici l’article sur le site du gouvernement : Site Gouvernement - Médiation à la consommation.
Cela paraît fastidieux, mais l’adhésion est généralement peu chère et dure plusieurs années. Cela te permettra d’être couvert en cas de contrôle dans une foire ou un salon. Et comme je te l'annonçais plus haut, tu peux alors faire figurer les coordonnées de ton médiateur dans tes CVG.